Déficits nutritionnels et prise de médicaments

 

Hélas, peu de médecins se préoccupent de savoir si le fait de prendre des médicaments, outre les effets indésirables potentiellement possible, peut occasionner des déficits nutritionnels….

Rendons-nous à l’évidence : le sujet intéresse peu de monde…même si quelques études sont publiées sur PUBMED (site officiel des publications médicales), en cherchant « Drug and Nutrients/Deficiency. Mais cela reste rare…

On pourra considérer le problème sous différents aspects :

  • Le lien entre qualité du microbiote et prise de médicaments
  • Le lien entre le microbiote et l’absorption des nutriments
  • Le lien entre médicaments et les déficits nutritionnels provoqués par leur absorption.

 

Le microbiote : quelques rappels !

Un microbiote en bonne santé sécrète des molécules qui favorisent l’absorption des nutriments en provenance des aliments

Certaines bactéries indésirables peuvent capter certains nutriments à leur profit

Le microbiote régule notre immunité et sera dès lors impliqué dans l’apparition des maladies auto-immunes (cf le travail du Dr Seignalet)

La qualité du microbiote est déterminante pour l’efficacité de la digestion

Le microbiote est également déterminant dans l’apparition de maladies métaboliques telles que l’obésité, le diabète et l’insulinorésistance

Une publication dans la revue Sciencedirect montre le lien existant entre l’altération du microbiote et la présence d’une hypertension artérielle

Notre microbiote est fortement dépendant des aliments que nous ingérons (rôles des fibres notamment)

Qui dit médicament dit modification du microbiote….avec les différentes conséquences possible

 

Microbiote et médicaments

Une étude de l’INSERM a montré que la prescription de certains médicaments autres que des antibiotiques (dont l’effet sur la flore intestinale est bien connu) est en relation avec des modifications de la flore digestive. C’est le cas des IPP (inhibiteurs de la pompe à protons comme l’Inexium, l’Oméprazole et Cie…), la Metformine (médicaments antidiabétiques oraux), les AINS (anti-inflammatoires de type Ibuprofène ou Voltaren) et les antipsychotiques (antidépresseurs de type Prozac). Au total ce sont 42 types de molécules concernées….

http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/9839/MS_2018_08-09_654.html?sequence=7&isAllowed=y

 

Il ne faut pas négliger cet aspect dans la prise de poids parfois incompréhensible !

 

Une double cause pour les déficits nutritionnels

 

  1. Une cause directement liée à l’action du médicament, qui peut interférer sur les métabolismes des nutriments
  2. Une cause indirecte liée à l’action du médicament sur le microbiote

 

Voici quelques exemples de déficits nutritionnels provoqués par la prise de médicaments

  • Les contraceptifs (pilule ou stérilet à la progestérone) : ils provoquent des déficits en magnésium, zinc, vitamines B1, B2, B3, B6, B9 (acide folique), B12 et vitamine C. ce qui a pour conséquence d’augmenter les risques de troubles nerveux, d’altération osseuse ou de l’immunité, sans compter les risques pour les bébés futurs à naitre…
  • Les IPP : ils provoquent des déficits en béta carotène (précurseur de la vitamine A), en vitamine B12, et en calcium. Ils modifient également la flore intestinale, car ils réduisent l’acidité au niveau de l’estomac (donc mauvaise « désinfection » du bol alimentaire) et vont favoriser la prolifération de candidas et de certaines bactéries indésirables.
  • Les Statines : elles ont beaucoup d’effets indésirables liés notamment au déficit en Coenzyme Q10, un élément essentiel au fonctionnement des mitochondries ; ces médicaments provoquent également des déficits en sélénium….Entre autres !
  • Les antibiotiques : les Tétracyclines par exemple provoquent des déficits en potassium, magnésium, vitamines B2, B6, B9 et B12, vitamine C, en isoleucine (un acide aminé essentiel), sans compter leurs effets sur la flore intestinale !
  • Les antidépresseurs de type Prozac : provoquent des déficits en mélatonine, donc insomnies assurées (qui nécessiteront la prise de…somnifères !)
  • La Ventoline provoque des déficits en électrolytes : calcium, magnésium, phosphore, potassium
  • Les corticostéroïdes (cortisone) provoquent des déficits en calcium, DHEA (l’hormone de la jeunesse !), magnésium, potassium, mélatonine, vitamines B6, B9, B12 (problèmes de méthylation), vitamines C, D, K, sélénium et zinc
  • Certains médicaments, dont les antiépileptiques, les corticostéroïdes provoquent des déficits en vitamine D dont on connait les multiples vertus, notamment pour la thyroïde (activation de l’hormone T3)

La situation se complique encore quand on sait qu’aujourd’hui, même manger bio n’apporte plus la quantité de nutriments nécessaires….

Et de nombreux compléments alimentaires étant d’origine synthétique, ne sont donc d’aucune utilité publique, car non assimilables.

Vous comprendrez donc qu’une supplémentation de qualité devient indispensable pour de plus en plus de citoyens ; je dirais même plus que nous sommes tous concernés !

Si à tout cela on rajoute l’état de stress émotionnel/chimique/électromagnétique qui lui aussi surconsomme nos nutriments, la partie est gagnée ! Déficits nutritionnels assurés, ainsi que leurs conséquences souvent inconfortables…

Mais seule la complémentation avec des substances biodisponibles peut combler ces déficits ! Et à condition d’avoir un microbiote performant !

C’est pour cette raison que je propose régulièrement une supplémentation à base d'algue Aphanizomenon Flos Aquae; je vous laisse découvrir ses bienfaits sur le  site officiel

Une autre supplémentation intéressante est l'eau de mer ou plasma marin. Des minéraux d'eau douce associés aux minéraux d'eau marine...