Immunité et terrain

L’immunité est toujours un sujet d’actualité très en vogue, et pourtant cela reste un grand mystère pour beaucoup !

 

L’immunité est toujours un sujet d’actualité très en vogue, et pourtant cela reste un grand mystère pour beaucoup !

Le mystère est d’ailleurs bien entretenu par le monde médical, bien mieux formé à parler de maladie que de santé. Or, une bonne immunité est nécessaire à une bonne santé.

On nous a aussi fait croire que même en bonne santé, on pourrait cacher une maladie en nous….C’est certain qu’à force de chercher (dépistages, médicalisations des étapes normales de la vie : grossesse, ménopause…), on finit parfois par trouver des pathologies (alors que souvent notre organisme serait capable de régler ça tout seul, sous certaines conditions bien sûr). On finit par vendre de la maladie à une personne en bonne santé ! Et une fois malade, on le reste bien souvent à vie ; car on ne recherche jamais les causes.

Bref, pour parler santé, reparlons un peu d’immunité. Pour qu’un être humain soit en équilibre dans son environnement, la Nature nous a doté de différents « systèmes » : système nerveux, système endocrinien, système cardiovasculaire, système circulatoire….Et le système immunitaire.

Le système immunitaire qui n’est pas un système de « combat », avec des soldats prêts à tout pour tuer virus, bactéries et autres ennemis…..

« Le microbe n’est rien, le terrain est tout »

Claude Bernard (1813-1878)

Vous connaissez cette phrase célèbre d’un contemporain de Pasteur, qui l’aurait reprise à son compte sur son lit de mort…

Nous devons bien le constater : un virus (Covid ou autre) tue certains et provoque simplement quelques symptômes rhino-pharyngés chez d’autres. Pourquoi ?

Il devient de plus en plus évident que le danger ne vient pas des virus, bactéries et Cie, mais plutôt de notre état interne. Les virus et les bactéries seraient même fabriqués par nos propres microzymas (donc à l’intérieur de notre corps), afin de nous nettoyer de toute forme de toxines et toxiques…Voir les travaux d’Antoine Béchamp, un autre contemporain de Pasteur. On nous aurait donc menti ? Les « microbes » ne seraient donc pas des vilains méchants ? De nombreuses preuves abondent dans ce sens….Il faudrait donc avoir plus peur de nous-même (de notre état intérieur) que des microbes du monde extérieur…Cela nous renvoie à notre propre responsabilité de ce qui nous arrive…

Il convient dès lors de considérer le « système immunitaire » comme un système d’adaptation, et non pas comme un système de défense.

Ce n’est ni simple ni simpliste, car cela relève de nombreux facteurs, voici un petit schéma, faites votre marché pour voir ce qui pourrait clocher chez vous !


 

Une fois de plus, je n’insisterai jamais assez sur l’alimentation et tout ce qu’elle apporte comme nutriments indispensables : acides aminés, acides gras (dont EPA et DHA des petits poissons gras et du foie de morue), fibres, bactéries probiotiques, substances phytochimiques des végétaux…

Voici quelques éléments pour développer une réponse immunitaire juste (ni trop ni trop peu !)

  • Avoir un bon rapport oméga 6/oméga 3 (il existe un test de laboratoire pour évaluer cet équilibre)

  • Avoir un taux de vitamine D optimal : entre 60 et 100 ng/ml (et non pas seulement entre 30 et 60 ou encore > 20 comme on trouve dans certains laboratoires…)

  • Avoir un taux de vitamine A suffisant (en priorité avec des apports alimentaires, la supplémentation est « délicate » car des excès de vitamine A sont délétères)

  • Avoir un taux de vitamine E normal haut

  • Avoir un taux de zinc et de sélénium normal haut

  • Avoir une bonne couverture en antioxydants (polyphénols notamment)

  • Avoir un microbiote en eubiose, et non en dysbiose…

Découvrez votre immunité en 3 étages

  • Le socle (rez-de-chaussée) de notre immunité est représenté par nos « barrières » naturelles

    • La peau (environ 2 m2) : d’où l’intérêt de ne pas l’agresser avec des produits toxiques…

    • L’épithélium et les alvéoles pulmonaires (environ 200 m2 au total)

    • L’épithélium intestinal (environ 1000 m2) : celui-ci est d’une importance capitale ! sans compter que cette muqueuse travaille étroitement avec le microbiote, qui joue un rôle d’éducateur dans notre immunité

    • Les besoins essentiels à ce niveau : du zinc, de la L-Glutamine, de la vitamine D, de la vitamine A, et surtout un microbiote en bon état !

  • Au 1er étage, on trouve l’immunité innée, qui devra intervenir si nos barrières n’ont pas pu jouer leur rôle. Différentes armes seront déployées à ce niveau, dont la production de radicaux libres, qui doivent être sous contrôle, au risque de provoquer la fameuse tempête cytokinique, dont on a beaucoup parlé lors de la crise du Covid en 2020. Cette tempête cytokinique va de pair avec une inflammation exagérée. L’inflammation est nécessaire, c’est un système de survie mis en place pour permettre à l’organisme de faire face à un danger (microbe, blessure, brûlure…) et de retrouver son intégrité. Le problème c’est quand l’équilibre est rompu entre la réaction inflammatoire et la résolution de l’inflammation. A ce niveau, il faut noter le rôle important de l’inflammation, qui doit être…..anti-inflammatoire ! Grâce aux antioxydants des végétaux, des oméga 3 de type EPA, mais aussi la vitamine D (encore elle !) : si le statut en vitamine D est trop faible, la réaction sera exagérée et non contrôlée ! La vitamine D est la vitamine de la tolérance immunitaire.

Or, quand on sait que le rapport oméga 6/oméga 3 de la population générale est catastrophique, que le taux moyen de vitamine D l’est tout autant, pourquoi les autorités sanitaires ne nous alertent pas ??? On éviterait bien des complications !

Il ne faut pas l’oublier, les personnes décédées du Covid ont eu les poumons en feu en raison de cette réponse exagérée, un stress oxydant très important ; or on les a mis sous oxygène, ce qui a encore augmenté ce stress oxydant….

Le glutathion (le maître des antioxydants, qui diminue avec l’âge), la vitamine E, le sélénium, le zinc, le magnésium sont des antioxydants (sans compter la vitamine C)

Bref on peut comprendre que des carences nutritionnelles peuvent entrainer des complications, que ce soit pour le Covid ou autre « microbe » ! Pas besoin de faire de longues études pour comprendre ça !

  • Passons au 2ème étage, celui de l’immunité spécifique adaptative, celui des fameux anticorps. C’est à cet étage qu’on retrouve cet effet mémoire, grâce aux anticorps, qui fait que vous allez être immunisé contre une maladie. Et dites-vous bien que l’immunité naturelle est bien plus grande que l’immunité vaccinale ! Pas besoin d’un petit dessin je crois, regardez ce qui se passe autour de vous….Mieux vaut « attraper » le virus en étant bien supplémenté, que se vacciner avec des carences nutritionnelles. D’ailleurs il est important de remarquer qu’il ne faudrait jamais vacciner sur un terrain carencé ; ça ne fonctionne pas (pas de bonne réponse immunitaire), et c’est à vos risques et périls !