Les (quasi) jeûnes intermittents

Tout le monde a déjà entendu parler du jeûne, à défaut de l’avoir peut-être pratiqué…


De plus en plus de personnes s’y intéressent, que ce soit des chercheurs, des médecins ou le commun des mortels, car des témoignages édifiants viennent parfois troubler nos croyances…En effet, comment serait-ce possible de se passer totalement de nourriture, sans mourir de faim, et ce pendant plusieurs jours (voire semaines), alors que nous avons l’habitude de manger 2, 3, voire même 4 fois par jour ?


C’est d’ailleurs pour ça que beaucoup sont encore réticents à se lancer dans l’aventure, à moins d’y être « contraint » par un quelconque problème de santé. La maladie ouvre bien souvent des portes vers des inconnus insoupçonnés…
Pour les sceptiques, voici quelques bienfaits du jeûne : protection cellulaire contre le vieillissement, autophagie des éléments cellulaires usagés, favorise l’apoptose (mort cellulaire programmée) des cellules endommagées, qui seront remplacées par de nouvelles cellules, combustion des graisses corporelles sans toucher à la masse maigre (muscles), régénération de l’organisme, augmentation des performances cognitives….
Et si les jeûnes dits (quasi)intermittents pouvaient eux aussi apporter certains bienfaits habituellement apportés par un jeûne classique ?


« Intermittent » signifie qu’on jeûne, mais pas tout le temps, donc par intermittence….
« Quasi » veut dire qu’on « quasi-jeûne », c’est-à-dire qu’on ne jeûne pas tout à fait…


Donc on quasi-jeûne par intermittence, ce qui pourra peut-être séduire les plus récalcitrants au jeûne à proprement parler.
D’après certaines infos, ce type de (quasi)jeûne peut apporter des effets tout aussi bénéfiques que le « vrai » jeûne…
De toute façon, il faut bien se dire que nos ancêtres (quasi)jeûnaient régulièrement par la force des choses : comme ils suivaient les rythmes de la nature, celle-ci n’était pas abondante tous les mois de l’année, et les réserves étaient vides à certaines périodes. Ce qui signifie que l’homme est capable de s’adapter à différentes formes de pénuries, qu’il peut gérer le manque (jusqu’à une certaine limite bien sûr !). Par contre, la gestion des excès est bien plus problématique pour lui, surtout aujourd’hui où la sédentarité sévit à côté de l’abondance…
Alors, les quelques techniques dont je vais vous parler ci-après devraient grandement aider nos métabolismes surchargés (et carencés par ailleurs, ce qui n’arrange rien à la gestion des excès !)
Voici donc 3 types de (quasi)jeûne à découvrir pour certains ou redécouvrir pour d’autres.


Le 16:8


C’est un jeûne journalier qui consiste à ne manger que pendant une période de 8 heures (et du coup on jeûne pendant 16 heures, dont le temps de sommeil). En pratique, soit on saute le petit déjeuner, soit le repas du soir, mais il est préférable de sauter le petit déjeuner, comme ça le travail nocturne de nettoyage se prolonge encore quelques heures. Le dernier repas est pris à 20 heures, et le 1er repas du jour suivant est pris vers midi (ces horaires peuvent bien sûr se décaler un peu, en fonction des impératifs de chacun). Evidemment, pendant la période alimentaire, on privilégiera des aliments sains, naturels et à très haute densité nutritionnelle. Car pratiquer le jeûne intermittent et consommer des aliments transformés et industriels n’auraient pas beaucoup de sens….Pendant ce jeûne, le corps va pouvoir se nettoyer. La digestion est un travail qui consomme énormément d’énergie (c’est pour ça qu’on a souvent un coup de pompe après le repas…) ; en économisant un peu de cette énergie, cela va renforcer le système immunitaire et la détoxication de l’organisme.
Le 16 :8 est très avantageux car (sauf en cas de dénutrition ou de grande faiblesse) tout le monde peut le pratiquer, et sur du long terme ! Certains y trouveront également l’avantage de perdre quelques kilos disgracieux !
Alors, oubliez vos croyances limitantes, et pratiquez !


Le STOP & GO ® ou quasi jeûne alterné


C’est une « marque déposée » de Taty Lauwers ! Qui a développé une variante du véritable jeûne alterné, qui consiste à jeûner 1 jour sur 2
Dans le Stop & Go, on quasi-jeûne un jour sur 2, en d’autres mots : on alterne un jour « gras » (environ 2000 Kcal, avec un nombre de calories suffisant apporté par des graisses – et pas que des sucres !) avec un jour « maigre (500 Kcal).
Le Stop & Go est très utile pour la perte de poids, particulièrement pour les multirécidivistes de régimes hypocaloriques, qui ont bloqué leur métabolisme sur le mode stockage, et pour qui le déstockage est devenu impossible, même en ne mangeant pratiquement plus rien (certain(e)s se reconnaitront sans doute…..Si si il faut croire ces personnes – surtout des femmes – qui vous disent qu’elles ne mangent presque pas et qu’elles arrivent encore à grossir !). Le fait d’alterner jours gras/maigres finit par « rassurer » l’organisme, et celui-ci entamera une lente mais efficace perte de poids. Pour perdre du poids il faut manger !


Pour la petite histoire, Taty avait essayé le vrai jeûne alterné pour évaluer ses effets au niveau du vieillissement….Quelle ne fut pas sa surprise en constatant que ce « régime » lui permettait de perdre les kilos superflus, dont elle n’arrivait pas à se défaire. Et Taty connait TOUS les régimes, elle les a tous essayés….Vous comprendrez donc pourquoi, après plusieurs années de pratique (il ne fallait pas que ce soit un « feu de paille »), elle a fini par écrire ce topo. Bien mené, ce Stop & Go est la seule méthode pour perdre durablement des kilos (du moins si vous êtes une victime des régimes hypocaloriques).
Vous trouvez tous les détails dans le livre « Au-delà des régimes » de Taty Lauwers aux Editions Aladdin, sur le portail.


Le Stop & Go (ou 1 :1) pourra être poursuivi par le 4 :3 (4 jours gras et 3 jours maigres, sans faire suivre les jours maigres, on est toujours en « alterné » !), et ensuite par le 5 :2 (le plus connu des quasi jeûnes alternés). Une fois votre poids de forme atteint, vous pourrez évoluer entre tous ces modes de quasi-jeûnes alternés, au gré de vos envies ou besoins.
Ayant suivi les formations de Taty Lauwers, je peux bien sûr vous aider dans cette démarche, car avancer seul n’est pas toujours conseillé…


Le FMD


C’est le Fasting Mimicking Diet (diète qui mime le jeûne), un régime développé par Valter Longo gérontologue italo-américain et professeur de biologie spécialisé en biologie cellulaire et en génétique. Il est connu pour ses travaux sur le jeûne thérapeutique, la réponse des gènes et des éléments nutritifs sur le vieillissement cellulaire (Wikipédia). Je l’ai déjà mentionné plus haut avec Taty, beaucoup de méthodes ont été testées dans l’objectif de limiter le vieillissement, il en est de même pour le FMD. Le FMD permettrait de bénéficier des effets du jeûne (voir plus haut) sans en subir les désagréments (sentiment de faiblesse, faim, nausées…). Le FMD est un régime hypocalorique 100% végétal d’une durée de 5 jours, que l’on peut pratiquer une ou 2 fois par an, ou même 1 fois par mois sans danger (donc 5 jours par mois, ce qui me semble tout à fait confortable).
Le FMD a montré des bénéfices pour la régénération de l’organisme en général, mais aussi pour les performances cognitives, pour la santé du microbiote, dans certaines maladies auto-immunes ; le FMD diminuerait également les risques de cancer et de maladies cardiovasculaires. Rien que ça !


Vous pouvez vous procurer le petit E-BOOK explicatif avec tous les détails au prix de 4€ ici.