Maigrir à la carte

Pourquoi « à la carte » ? Tout simplement parce que nous ne sommes pas tous pareils, que nos besoins sont différents, que notre vécu est unique…

Je suis « anti‐régime », ceux qui me connaissent le savent bien. Cependant, il faut s’accorder sur la signification du mot « régime » : on peut très bien avoir besoin de suivre un régime particulier, en raison d’une pathologie particulière, comme la maladie cœliaque par exemple.

Dans le domaine du poids, le mot « régime » est en général associé à de l’hypocalorique, donc synonyme de privation, voire de punition. Les régimes hypocaloriques ne fonctionnent pas, du moins sur le long terme ; maintenant si votre alimentation est vraiment pléthorique, diminuer votre apport calorique sera sans doute bénéfique, et dans ce cas il n’y aura pas de conséquences fâcheuses pour l’avenir.

On va vraiment parler d’hypocalorique, quand la ration alimentaire ne va pas suffire à satisfaire les besoins de base de l’organisme ; car pour que tous les organes puissent faire leur travail, il faut un apport minimum de calories, c’est ce qu’on appelle le métabolisme de base, qui correspond donc à la dépense énergétique minimum, quand l’organisme est au repos. On peut calculer le métabolisme de base pour chacun, il existe une formule ; le résultat est fonction du sexe, de l’âge, du poids et de la taille, mais en réalité d’autres paramètres peuvent aussi influencer le métabolisme de base réel, comme les conditions climatiques par exemple.

Pour calculer les besoins énergétiques d’une personne, on part du métabolisme de base, que l’on va multiplier par un facteur qui dépend de l’activité physique.

Mais pour faire (très) simple, on estime que les besoins énergétiques moyens d’une femme se situent entre 1800 et 2000 kcalories, et que ceux d’un homme se situent entre 2400 et 2600 kcalories. En deçà, il y a des risques de manques ou de carences.

Mais le mot « calories » ne veut pas dire grand‐chose, car toutes les calories ne se valent pas : il y a des calories « utiles » et des calories « vides ». Et il y a différents types de mangeurs, c’est pourquoi j’ai parlé de besoins moyens ; tout le monde sait ce que signifie « moyen »….

Quand on veut perdre du poids, la pensée dominante est en général du style « manger moins et bouger » ; c’est de l’arithmétique…Selon ce même schéma, pour stabiliser son poids, il faudrait que les calories « entrantes » (celles qu’on mange) soient compensées par les calories sortantes (celles qu’on dépense). Or vous vous êtes peut‐être déjà rendu compte que cela ne marchait pas ; et que même vous avez l’impression que vous faites des efforts (parfois surhumains d’ailleurs) : vous bougez (vous marchez, vous courez, vous allez en salle de sport…) et vous calculez ce que vous mangez – parfois même vous choisissez les options « light » ou « allégé »…Et au cadran de la balance, c’est très décevant, n’est‐ce pas ? Si quelques kilos ont bien été perdus au début, maintenant vous stagnez, la balance ne bouge plus, vous vous découragez..Donc vous abandonnez le régime, à quoi bon se priver si les résultats ne sont pas au rendez‐vous ?. Et le pire, c’est que votre « thermostat » s’est bloqué, le métabolisme s’est mis en mode « famine » et fonctionne au ralenti, vous brûlez moins bien qu’avant. Et c’est là que commence l’effet yo‐yo, vous reprenez plus de kilos que les quelques perdus si difficilement en vous épuisant et vous affamant. Si par malheur, vous vous laissez tenter 6 mois plus tard par un nouveau régime très prometteur, vous rentrez alors dans une spirale diabolique où les kilos perdus encore plus difficilement se reprendront non seulement très facilement, mais avec un gain supplémentaire….(dommage que cela ne se passe pas comme ça avec nos comptes en banque !).

La solution : sortir de la spirale diabolique ! Comment ? En relançant le métabolisme ! Comment ? Avec un programme de diète alternée. Il en existe plusieurs versions, mais le principe général est d’alterner des jours maigres (500 kcal environ) et des jours gras (2000 kcal environ). La version la plus répandue et la plus médiatisée est le 5 :2 (5 jours gras et 2 jours maigres par semaine). Encore de l’hypocalorique me direz‐vous : oui mais pendant les jours gras (et les jours gras, on mange, pas question de faire régime !), on « rassure » l’organisme, il vivra donc les jours maigres en confiance et ne se mettra pas en mode famine. Les résultats ne sont pas spectaculaires (vous ne perdrez pas 10 kilos en un mois !) mais durables, les kilos perdus ne se reprennent pas si vous gardez un mode alimentaire normal, même avec des excès occasionnels.

J’en reviens au titre de l’article « maigrir à la carte », car le côté génial du programme, c’est qu’on peut l’adapter : du 5 :2 (le plus soft) au 1 :1 (le plus radical, pour les vraies victimes des régimes).

La version ressourçante (avec des aliments « vrais ») du programme est proposée sous l’intitulé à Stop &Go » selon Taty Lauwers. Voir le livre « Au‐delà des régimes » de Taty Lauwers aux éditions Aladdin


Quel que soit votre objectif, ce programme est pour vous : il est simple, efficace et sans frustration puisque les jours gras sont là et que ces jours‐là vous pourrez craquer sur ce que vous voulez. Génial, non ? Juste un conseil, ne vous lancer pas là‐dedans seul, il vous faut un minimum de connaissances en diététique pour bien choisir ses calories, surtout les jours maigres, au risque de vous affamer ces jours‐là ! Car l’objectif de ce programme est avant tout le bien‐être et pas la frustration !

Vous habitez loin de La Rochelle ? Ce n’est pas un problème ! Je propose des consultations en ligne via la plateforme https://christine‐van‐hoof.rdview.live/